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          Un faux "contrat de territoire"         

 Promesses illusoires d'emploi et de développement local  en Meuse/Haute-Marne 

 

 +  Subventions de 60 millions d'euros/an  

 

 +  Implantation d'une vingtaine d'entreprises liées à la filière  électronucléaire    pendant la phase "Laboratoire"  

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             = LE piège !

ou comment créer la dépendance

L'Etat tente de transformer un méga-chantier atomique, unique au monde, en opportunité pour le territoire. L’image négative de poubelle nucléaire et son cortège de nuisances ne sont jamais évoqués.  Celle-ci est impérativement neutralisée par du positif : appât financier conséquent, promesses d’emploi et de développement local, notoriété. L'image actuelle des territoires destinés à devenir la poubelle atomique du pays est soignée avec des campagnes d'incitation aux comportements environnementaux vertueux (économies d'énergie, 200 éoliennes autour de BURE, etc.)
Jamais ne sont débattus, auprès des riverains qui n’ont pas eu leur mot à dire, les manques à gagner considérables qui les concernent en premier lieu. Cigéo est potentiellement synonyme de dévaluation du patrimoine foncier, stérilisation des atouts de départements verts, fin des appellations contrôlées et labels, désertification et abandon...


Outre des nuisances environnementales et sanitaires graves, une profonde mutation de leur territoire de vie et de leur histoire est inévitable. Cerise sur le gâteau, vivre avec le risque permanent d’accident et de contamination radioactive deviendrait leur quotidien.

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L'arrivée des usines de l'atome -implantation d'EDF, AREVA et CEA- de 2009 à 2018, avant la transformation du "labo" en stockage nucléaire à Bure est spectaculaire. Elle annexe sans véritable projet citoyen tourné vers l'avenir et sans concertation collective un territoire vert, rural et champêtre, non préparé à un telle conversion.

Le peu d'emplois créés depuis 1994, la récente fermeture d'un collège à proximité de BURE, la désertification des villages alentour laisse deviner la véritable politique mise en oeuvre. La méga-poubelle atomique est incompatible avec la vie, elle nécessite la création d'une zone totalement nucléarisée, vide et militarisée.

VOIR > DOSSIER NUCLEARISATION FORCEE DU TERRITOIRE

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Dès l'origine, le projet Cigéo a tout faux !

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- Consultation citoyenne et association aux processus de décision : zéro

- Demande de référendum local (60 000 signatures) : refus

- Premier débat public déchets nucléaires : avis citoyen non pris en compte

- Soupçon de conflit d'intérêt pour l'élaboration d'une loi : silence radio officiel

- Développement local, création d'emplois pérennes : minime

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Heureusement que les citoyen-nes veillent !
 

L'opposition à l'enfouissement des déchets nucléaires s'est manifestée sur 25 sites en France depuis les années 1987. Ils étaient pressentis pour accueillir le projet de stockage géologique.

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Grâce à une mobilisation importante (manifestations diverses, campagnes d'informations indépendantes, expertises, actions juridiques, etc.), elle a réussi à repousser le projet (presque) partout. Seul le site de BURE a été retenu pour accueillir un soi-disant "laboratoire" de recherches. Une veille citoyenne permanente et l'engagement d'experts indépendants ont permis de révéler certaines tares technologiques majeures du projet Cigéo. Les processus de fausse concertation (débats publics, enquêtes publiques) sont dénoncés vigoureusement. Si la parole est donnée aux habitants, c'est uniquement lorsque tout a été légiféré et décidé en haut lieu. Ou alors c'est pour ne pas en tenir compte.

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Un déploiement inquiétant de force publique
 

L'opposition incessante au projet de stockage souterrain a toujours été confrontée à un dispositif de surveillance. Celui-ci s'est accentué depuis 2016. Militarisation de la zone autour de BURE, contrôles incessants de la population, perquisitions chez des opposants, gardes à vue, procès pour des raisons multiples... accompagnent la réalisation de ce projet hors norme.

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Une campagne répressive sans précédent sévit chaque jour... bien loin des déclarations officielles de volonté de transparence, de dialogue et de concertation apaisée.

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